Eglise Saint-Gilles

Construite en 1983, elle remplace une église néo-gothique datant de 1866 dont la capacité d’accueil ne correspondait plus à la population de la ville. De plus, son état était devenu préoccupant. Le nouvel édifice en forme de pyramide octogonale construit sur deux niveaux, abrite aussi sous l’église une salle communale. En 1993, un campanile est ajouté à l’édifice culturel, dans lequel prennent place des cloches provenant de la chapelle du château de la Garde.

Le Champ des Martyrs

Edifiée en 1852, cette chapelle commémore le souvenir de catholiques fusillés à cet endroit, lors de la Révolution : près de 2000 personnes reposent dans 12 grandes fosses. Peu de temps après les fusillades, l’endroit devient lieu de pèlerinages et des guérisons miraculeuses sont constatées. De style néo-gothique, la chapelle agrandie en 1894 possède des vitraux de 1895, signés Clamens.

Les ardoisières

Les ardoisières ou perrières d’Avrillé sont certainement les premières à être exploitées en Anjou, peut-être dès le XIIe siècle. Au XIXe siècle, les carrières de la Planche, la Désirée et le Bois rentrent dans l’ère industrielle. En 1847, suite à une faillite, le site cesse toute activité. La carrière de la Renaissance, à l’emplacement de la Grande Planche, reprend son activité entre 1894 et 1914. C’est une exploitation souterraine avec 5 chambres jusqu’à 208m de profondeur. Un dramatique accident se produit en 1905 faisant 15 morts.

Le château de la Perrière (privé)

C’est un des plus importants édifices construits en Anjou au XVIIe siècle que nous a laissé François de Goddes, capitaine aux Gardes Françaises dont la façade principale du château porte ses armoiries. La chapelle est un bel exemple de l’art baroque en Anjou. Tournée vers la Mayenne, une terrasse dominait un vaste jardin, reconvertie aujourd’hui en terrain de golf. Sauvé de la ruine en 1981 par la Ville, qui achète la propriété, le château a fait l’objet d’une restauration. À ce titre, la Ville d’Avrillé a reçu le prix national « Les rubans du patrimoine ». En 2018, elle cède le château et le golf attenant à la Grande Maison Younan Collection.

Le château de la Boissière (privé)

Ce château a été construit de 1860 à 1865 par l’architecte René Hodé à la demande de Paul Boguais de la Boissière. Il fut bâti au milieu d’un important domaine amputé aujourd’hui par le terrain militaire (au XIXe), les quartiers de l’Adézière (1981) et du domaine de l’Etang ainsi que par le parc des Poumons verts (1992).

Le château de la Plesse (privé)

Ce château, peu visible du promeneur, a été construit du XVIIe au XIXe siècle – bien que l’origine de la propriété remonte au XVe siècle. Les deux ailes de bâtiment, non reliées entre elles, donnent l’impression d’une construction non achevée. Parmi les différents propriétaires, on trouve la famille Boguais de la Boissière, dont plusieurs membres ont été maires d’Avrillé, et aussi Louis de Farcy, grand érudit angevin. En 1963, une communauté religieuse acquiert la propriété. Revendu en 1987, le château devient une copropriété. Avec ses écuries, il a été divisé en 15 lots d’appartements.

Le château de la Garde (privé)

Ce château a été érigé en 1858 à la demande de Léon Sorin, commandant du 6e Génie d’Angers. Il occupe l’un des points culminants d’Avrillé, à 55m. En 1960, le château est acquis par une société immobilière et devient un scolasticat Notre-Dame. Puis, l’établissement devient une école pédagogique pour les instituteurs de l’enseignement catholique. Il abrite aujourd’hui encore les services administratifs de l’Institut Notre-Dame d’Espérance.

La Haye aux Bonhommes (privée)

Fondée vers 1177 par Etienne et Raoul de Véo, sa construction dure de 1178 à 1182. Vers 1185, les donations initiales sont complétées par des vignes, des prés ainsi que le Moulin et l’Ecluse de Montreuil. Elles sont confirmées en 1304 par Philippe III, Roi de France. Une dizaine de moines y officient jusqu’au XVème siècle. En 1771, le Prieuré est rattaché au séminaire St Charles d’Angers. En 1791, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux à Joachim Pierre Tratouin. Ils deviennent bâtiments de ferme au XIXème siècle, colonie de vacances au XXème siècle. Ils sont rachetés en 1974 par la Jeunesse Catholique de France puis revendus en 1982 à la Fraternité Saint-Dominique.

Les moulins de la Garde et de la Croix-Cadeau (privés)

Le moulin de la Croix-Cadeau est construit vers 1730. C’est le plus grand des moulins-caviers de l’Anjou. Son activité s’arrête en 1953. Classé monument historique en 1969 et restauré en 1973, il est remis au vent en 1989. En 1978, un restaurant est installé dans la cave de ce moulin renouant ainsi avec le passé puisque, à ce moulin, fut associé un relais de diligences.
Les parties les plus anciennes du moulin de la Garde, appelé aussi moulin de la Perrière, datent du XVIIe. Son activité cesse en 1920. Classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982, il est restauré puis remis au vent en 1984. En 1995, une aile se détache et tombe.

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