La Direction des services techniques reçoit souvent des demandes relatives au traitement des nids de frelons asiatiques. La question des chenilles processionnaires est aussi d’actualité.

Le frelon asiatique

Le frelon asiatique est un hyménoptère originaire d’Asie. Il a été observé pour la première fois en France en 2004, dans le Lot-et-Garonne, suite à une importation de poterie chinoise débarquées au Havre. La détection du premier nid dans le Maine-et-Loire date de 2009. Il n’a habituellement aucune agressivité envers l’homme. Comme son homologue européen, il se nourrit d’abeilles.

Le frelon asiatique a été classé insecte nuisible par arrêté ministériel (au titre du code rural de la pêche maritime) le 28 décembre 2012. Cela signifie que sa lutte est facultative et basée sur le volontariat, à la différence de la catégorie n°1 où sa destruction est obligatoire.

Pour lutter contre sa propagation (et non sa destruction), on s’attaque au mois d’avril aux « pré-nids », ce qui permet de stopper la création d’une nouvelle colonie. Ces colonies sont observables dans la plupart des cas à faible hauteur (auvent, hangar, bâtiment agricole…).

 

Les chenilles processionnaires

La chenille processionnaire est un nuisible dangereux pour les humains et les animaux. Elle possède des milliers de poils urticants qui seront libérés en cas de danger. Ils sont la cause de réactions allergiques plus ou moins graves qui vont de la simple urtication au choc anaphylactique. Sur les animaux les cas de nécroses de la langue sont fréquents.

La Ville lutte activement contre la présence des chenilles processionnaires :

  • Des éco-pièges ont été apposés sur certains arbres, afin de recueillir les chenilles à leur descente du tronc.
  • 5 nichoirs à mésanges (prédatrice biologiques) ont été installés. Les mésanges sont friandes de chenilles.
  • Intervention mécanique, quand cela est possible, par sectionnement des rameaux colonisés, puis enterrement à 70 cm de profondeur ou idéalement immersion.

Il est également important de retenir que la limitation de la propagation des chenilles peut être réduite en évitant la plantation de pins sur notre territoire, d’importer à outrance cette essence méditerranéenne dans notre région bocagère où d’autres essences locales, quant à elles indigènes, petit à petit disparaissent – à l’exemple du Cormier…

Partager cette page sur :